Saigon #5 - Victoire communiste et Ho Chi Minh.

Publié le 23 Juillet 2016

Bonjour tout le monde. J'aurai aimé vous parler uniquement de la belle nature environnant Ho Chi Minh ville (Saigon), des marchés fantastiques, des motos qui envahissent les rues et des architectures coloniales.

Mais quant on va dans un pays Communiste, l'idéologie dominante est omniprésente.

Dans les pays capitalistes comme les États Unis, les rues sont pavoisées de publicité de malbouffe, d'affiches vantant l'argent facile, vantant la mode pour mannequins squelettiques, ou présentant des maisons de rêves avec palmiers et masseuses à profusion. On parcourt les rues en évitant de regarder ces affiches comme si c'était un rêve inaccessible.

C'est un peu la même choses dans les pays communistes en fait. Je m'explique.

À Saigon, Les rues sont pavoisées d'affiches de propagande que les Vietnamiens ne regardent plus et que les touristes ignorent.

Dommage.

Regardons de plus près ces affiches. Elles promettent l'éducation pour tous, une vie meilleure, des ouvriers heureux de travailler, un humanisme remarquable dont tout être humain normal rêverait. Tout est là Éducation - Santé - Travail. Un avenir radieux.

Saigon #5 - Victoire communiste et Ho Chi Minh.

Mais hélàs l'être humain est beaucoup plus complexe qui n'y paraît.

Je ne vous ferais pas un résumé de l'histoire du Vietnam. Sachez seulement qu'au fil des siècles s'est formé :

- un Vietnam du sud où le catholicisme a permis à une partie de la population de quitter des pratiques ancestrales qui défavorisaient beaucoup les femmes. Cette partie du pays profitait des merveilles de la mer et l'on peut pratiquement dire qu'elle était la côte d'azur de l'Asie.

- et un Vietnam du Nord plus austère. Fait d'hommes et de femmes qui ont rapidement combattu l'envahisseur occidental.

Les gens du nord du Vietnam avec à leur tête Hanoi, ont combattu le Sud du Pays, la belle Saigon, soumise aux occidentaux.

Le résultat a été que des millions de Vietnamiens ont fuit. On les a appelé les boat-people. Les habitants qui sont restés à Saigon ont vécu plus de 30 ans sous un régime austère qui a permis effectivement de rendre tous les Vietnamiens égaux.

Pour les enfants pauvres : Éducation - Santé - Égalité.

Aujourd'hui ces jeunes rêvent de tout le confort des pays occidentaux, de la facilité, de rêver, de consommer...

Le pays est en train d'exploser dans une activité effrénée. Le Vietnam est un pays très riche. L'éducation des Vietnamien du peuple est très élevée, une des plus élevée du monde.

Je les ai trouvé rayonnants, heureux de nous découvrir et ouverts à tout bizness possible.

J'espère qu'ils sauront, malgré tout, concerver leur nature aussi belle que je l'ai trouvé, et qu'ils garderont toujours en eux les leçons d'égalité sociale que le communisme leur a apporté pour prendre soin des plus démunis et des handicapés.

Saigon #5 - Victoire communiste et Ho Chi Minh.Saigon #5 - Victoire communiste et Ho Chi Minh.
Saigon #5 - Victoire communiste et Ho Chi Minh.
Saigon #5 - Victoire communiste et Ho Chi Minh.
Saigon #5 - Victoire communiste et Ho Chi Minh.

Wikipedia :

Ho Chi Minh

Hồ Chí Minh grandit dans le petit village de Kim Liên où vivait son père (Nguyễn Sinh Huy alias Sinh Sắc, 1863-1929), à 14 km à l'ouest de la ville de Vinh, district de Nam Đàn dans le nord de l'Annam.

Le père de Hồ Chí Minh, très tôt orphelin, doit travailler en même temps qu'étudier ; brillant étudiant, il obtient un doctorat en lettres (Pho Bang), soit la plus haute distinction académique vietnamienne, en 1901. Il se marie avec la fille de son professeur et devient enseignant lui-même[1]. Il devient en mai 1906 mandarinsous la pression des autorités françaises, au sein du Protectorat d'Annam[2]. Il n'aime pas cette fonction qu'il assimile à « pire que l'esclavage » et, refusant de coopérer avec les Français, il se voit renvoyé[3]. Il sombra progressivement dans une dépression. Selon une autre version, Il aurait été destitué pour abus de pouvoir après qu'une influente figure locale décède, quelques jours après avoir reçu 100 coups de bâton en guise de punition pour une infraction[4]. La déchéance de son père à la suite de cette injustice coloniale a très fortement marqué le jeune Hô Chi Minh.

Il fait d'abord ses études à Huế, à l'école Quốc Học (littéralement « école nationale » en vietnamien) fondée par le père de Ngô Dinh Diêm. À sa sortie, il pratique plusieurs petits travaux comme artisan, instituteur, etc. Sa participation à une manifestation de paysans en 1908, dont il s'improvise le porte-parole, lui vaut d'être exclu dès le lendemain de l'école, ainsi qu'une certaine attention de la part des autorités françaises. .

Sa vie en Occident

Ho Chi Minh, en 1921.

De 1911 à 1917, il voyage autour du monde, visite les cinq continents. Il voyage en travaillant sur des bateaux comme cuisinier. Il quitte Saigon le 5 juin 1911 embarqué comme aide-cuisinier sur un bateau des Chargeurs réunis[7]. De retour à Paris en passant par Londres, il commence à militer, participer à des réunions publiques, écrire des articles et distribuer des tracts anti-coloniaux. Il se lie à la gauche française, aux rédactions du Populaire ou de Vie ouvrière.. le chef du groupe est Phan Châu Trinh, leurs idéaux sont ceux de la Révolution française. Il écrit des articles avec eux ; ils publient sous le pseudonyme de Nguyen O Phap « Nguyen en France »[9]. Leurs amis français les convainquent de changer leur pseudonyme, qui devient Nguyen Ai Quoc (« Nguyen le patriote ») jusqu'en 1920. Il décide de conserver ce pseudonyme par la suite.

Il écrit des pièces de théâtre, comme Le dragon de bambou, et un ouvrage anticolonialiste, Le Procès de la colonisation française.

À la fin de la guerre, en 1919, il envoie aux dirigeants occidentaux (Wilson, Clemenceau, Lloyd George) une Pétition du peuple vietnamien pour plus de droits et de libertés en Indochine, pour l'autodétermination, pétition publiée par L'Humanitéle 18 juin[10]. Il est déçu par le traité de Versailles qui n'applique pas le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes aux colonies.

Vivant à Paris, il est contemporain de la guerre du Rif. Cette guerre anti-coloniale est décrite et analysée dans un colloque international tenu, en 1971, à Paris, où un message de Ho Chi Minh définissait Abdelkrim comme le précurseur de la stratégie de la guerre de guérilla anti-coloniale[réf. nécessaire].

Son adhésion au communisme

Il adhère à la SFIO en 1919. Il écrit dans L'Humanité, La Vie ouvrière et Le Libertaire. Au congrès de Tours du 25 décembre 1920, il soutient la motion léniniste comme la majorité des membres du parti. C'est un proche de Cachin et il fait partie des membres-fondateurs du Parti communiste français ; il se fait remarquer par son intervention sur les colonies.

À partir de 1922 avec Nguyen The Truyen, il fait partie de l'Union intercoloniale, une émanation du PCF qui publie Le Paria. Il s'y lie d'amitiés avec Jean Ralaimongo et Max Clainville-Bloncourt (frère d'Elie Bloncourt)[11].

Au mois de mai 1923, deux militants communistes de second plan en France sont conviés à Moscou pour juin par Dmitri Manouilsky : Nguyen Aï Quoc (il est maintenant connu sous son pseudonyme) et Jean Cremet. Il est remarqué et apprécié comme le spécialiste de l'Asie ; il est nommé vice-président de l'Internationale paysanne, le Krestintern[11]. Il suit la formation du Komintern, qui l'envoie en Chine pour former les bases d'une organisation révolutionnaire indochinoise. Arrivé à Cantonen novembre 1924[12], il y recrute de nombreux Indochinois exilés (dont des nationalistes) et il y fonde en 1925 le Thanh Nien (Jeunesse Révolutionnaire du Vietnam) dont les meilleurs élèves sont envoyés à Moscou[11]. Il épouse en octobre 1926 une élève sage-femme chinoise et catholique, Tang Tuyêt Minh[13]. En avril 1927 à la suite du coup d'État de Tchang Kaï-chek à Shanghai, il rompt son alliance avec les nationalistes, et, en mai, menacé d'arrestation, il fuit à Hong-Kong puis Moscou[14].

De 1928 à 1930, il est envoyé au Siam et en Malaisie pour réorganiser les partis communistes locaux.

À Hong-Kong, en février 1930, avec l'aide de Mao, il fonde le Parti communiste indochinois (PCI) pour inclure le Cambodgeet le Laos. Il est arrêté par les Anglais et expulsé. De 1934 à 1937 il est de retour à Moscou, mais ne se voit confier aucune responsabilité : ses propos et son attitude pro-nationalisme inquiètent. En 1935 il ne fait même pas partie de la délégation du PCI au congrès du Komintern, il est en disgrâce. On le renvoie comme délégué du Komintern en Chine en 1938 où il sert de commissaire politique pour la 8° armée communiste basée dans le Guanxi. Jusqu'en 1941 il y renoue des liens avec les nationalistes vietnamiens exilés dans la région. Il rencontre Giap et Pham Van Dong.

En février 1941, après la défaite française face à l'Allemagne, il prend la tête d'un groupe d'hommes pour gagner le Tonkin[15]. Il prend le nom de Ho Chi Minh « puits de lumière » et fonde, en juin[15], la « Ligue pour l'Indépendance du Viêt Nam » (Việt Nam Độc lập Đồng minh Hội ou sa contraction en Viêt Minh) qui combat à la fois les occupants japonais et les colonisateurs français.
En 1942, il est arrêté par des nationalistes chinois et passe un an en prison en Chine.

Il est libéré en 1943. Ses hommes ayant trouvé dans la jungle un aviateur américain abattu, il se rend avec celui-ci à l'antenne de l'Office of Strategic Services en Indochine et obtient des services de renseignement américains argent, armes et munitions, ainsi que l'appui de plusieurs équipes du Détachement 101 qui seront parachutées dans la jungle avec des opérateurs radios et des entraîneurs pour ses guérilleros en 1945[16],[17].

La proclamation de l'indépendance et la guerre

Article détaillé : Guerre d'Indochine.

Libéré, Hồ Chí Minh poursuit sa lutte avec la Révolution d'août.

En 1945, il proclame la République démocratique du Viêt Nam à Hanoï et l'indépendance du pays le 2 septembre sur la place Ba Dinh. Une Assemblée constituante est élue le 6 janvier 1946.

Après l'échec des négociations avec Jean Sainteny, il mène le Viêt-minh dans la lutte armée jusqu'à la victoire contre les Français : le 7 mai 1954, à la bataille de Diên Biên Phu, le Viêt-minh obtient la reddition du camp retranché français à l'issue d'une guerre de huit ans.

Partition du Viêt Nam

Peu après commencent les négociations de paix sur l'Indochine qui ont mené aux Accords de Genève. Le Vietminh est représenté par son ministre des Affaires étrangères Pham Van Dong. La conclusion des pourparlers est accélérée par le chef du gouvernement français Pierre Mendès France et les Accords sont signés le 21 juillet 1954. Le Viêt Nam se trouve divisé en deux États de part et d'autre du 17e parallèle :

Guerre du Viêt Nam

Article détaillé : Guerre du Viêt Nam.

Hồ Chí Minh continue la lutte pour la réunification du pays face à Ngô Dinh Diêm qui dirige la République du Viêt Nam du Sud, à la suite d'un coup d'État avec le soutien des Américains qui a forcé l'empereur Bao Dai à abdiquer.

Dès 1960, Hồ Chí Minh et les siens soutiennent la création du Front national de libération du Sud Viêt Nam (FNL), bientôt surnommé Viêt Công[18] par les Américains et les Sud-Vietnamiens. Le FNL est approvisionné en hommes, en armes et en matériel par la République démocratique du Viêt Nam du Nord durant la guerre du Viêt Nam.

Après ces pages d'histoire quelques photos des rues et des affiches communistes d'un graphisme parfait. Dans la ligne des affichistes polonais des années 30. Mis en avant des femmes et hommes au même niveau. Couleurs limitées ou le rouge prédomine. Valeurs mise en avant : Travail - Famille/école/santé - Patrie/armée

Saigon #5 - Victoire communiste et Ho Chi Minh.
Saigon #5 - Victoire communiste et Ho Chi Minh.
Saigon #5 - Victoire communiste et Ho Chi Minh.
Saigon #5 - Victoire communiste et Ho Chi Minh.Saigon #5 - Victoire communiste et Ho Chi Minh.Saigon #5 - Victoire communiste et Ho Chi Minh.

Voilà les poupettes !

j'espère que vous avez aimé cet article.

Pour me suivre en vacances, abonnez-vous à mon blog, c'est gratuit, en mettant votre mail sur la case de la colonne de droite.

A très bientôt !

Retrouvez :

- mon blog pour recevoir des cadeaux : www.blogdesignkatio.com

- mes collections de dessins sur mon site : www.designkatio.com

- facebook : mademoisellekatio

- mes videos sur ma chaîne YouTube : Mademoiselle Kati O

- mes pochettes et dessins en vente sur ma boutique ETSY mademoiselle Kati O.

- et plus de 1000 fallowers sur instagram !!

A très bientôt !

Rédigé par Design Kati O

Publié dans #Les VOYAGES de Mademoiselle Kati O.

Repost0
Commenter cet article