Île Maurice. Une île fleurie. Une flore endémique.

Publié le 12 Mars 2018

Les forêts endémiques vues du ciel.

Les forêts endémiques vues du ciel.

On ne parle que de la pureté de ses plages de sable blanc et de la transparence de ses eaux. Plus on en parle et plus le tourisme de masse se déplace de nos plages saturées à ses coins de paradis. 

Je suis partie à l’ile Maurice pour étudier et dessiner les plages de l’ile Maurice.Je suis partie à l’ile Maurice pour étudier et dessiner les plages de l’ile Maurice.
Je suis partie à l’ile Maurice pour étudier et dessiner les plages de l’ile Maurice.

Je suis partie à l’ile Maurice pour étudier et dessiner les plages de l’ile Maurice.

Nous Français donnons souvent l’exemple lorsque nous voyageons, nous devons préserver ses lieux encore purs en essayant de comprendre cette nature en l’observant et en la laissant voir aussi belle et préservée que nous l´avons trouvée. 

Chaque vallée est couverte de cannes à sucre et de thé, les hommes et les femmes travaillent dur, aux champs mais aussi comme pêcheurs. Leur vie est peut être ensoleillée mais elle est bien plus pénible que la notre.

Alors en voyageant je ne me donne pas l’autorisation de profiter sans comprendre, sans essayer d’être un facteur de préservation plutôt qu’un facteur de destruction.

Et c’est pour cela que je suis partie avec mes carnets de voyage et mes outils d’étude de la flore et la faune. 

Étudier la carte de Île Maurice.
Étudier la carte de Île Maurice.
Étudier la carte de Île Maurice.
Étudier la carte de Île Maurice.

Étudier la carte de Île Maurice.

Cette île renferme de précieux trésors. Une flore unique que l´on appelle endémique.

C’est à dire que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Alors même si je n’ai passé qu’un week end dans cette île paradisiaque, j’ai tenu à me focaliser plus sur la belle nature qui m’entourait que sur ses magnifiques plages. 

Pour commencer j’ai observé le parc magnifique qui entourait mon hôtel Hôtel Shandrani et l’environnement Alors que tous se bousculaient à la piscine pour se rafraîchir, j’ai découvert que cet hôtel des années 50 déployait beaucoup d’energie pour faire pousser un maximum de plantes endémiques et pour commencer des palmiers. 

Un Badamier.
Un Badamier.

Un Badamier.

Ylang ylang.
Ylang ylang.
Ylang ylang.

Ylang ylang.

L’arbre à pomme singe sur la plage.

Île Maurice. Une île fleurie. Une flore endémique.
Île Maurice. Une île fleurie. Une flore endémique.Île Maurice. Une île fleurie. Une flore endémique.Île Maurice. Une île fleurie. Une flore endémique.
Île Maurice. Une île fleurie. Une flore endémique.Île Maurice. Une île fleurie. Une flore endémique.
Red Ginger (Alpina purpurata). Île Maurice.
Red Ginger (Alpina purpurata). Île Maurice.
Red Ginger (Alpina purpurata). Île Maurice.

Red Ginger (Alpina purpurata). Île Maurice.

Laceleaf (Anthurium). Île Maurice.
Laceleaf (Anthurium). Île Maurice.

Laceleaf (Anthurium). Île Maurice.

Les palmiers. Île Maurice.
Les palmiers. Île Maurice.
Les palmiers. Île Maurice.
Les palmiers. Île Maurice.

Les palmiers. Île Maurice.

Yellow Jessamine Gelsemium Sempervirens). Île Maurice.
Yellow Jessamine Gelsemium Sempervirens). Île Maurice.

Yellow Jessamine Gelsemium Sempervirens). Île Maurice.

Christ plant (Euphorbia milieu). Île Maurice.

Christ plant (Euphorbia milieu). Île Maurice.

Arbre à Orchidées. Île Maurice.
Arbre à Orchidées. Île Maurice.Arbre à Orchidées. Île Maurice.
Arbre à Orchidées. Île Maurice.

Arbre à Orchidées. Île Maurice.

Jardin Pamplemousse. Île Maurice.
Jardin Pamplemousse. Île Maurice.
Jardin Pamplemousse. Île Maurice.

Jardin Pamplemousse. Île Maurice.

Île Maurice. Une île fleurie. Une flore endémique.
Liane cerf. Jardin Pamplemousse. Île Maurice.
Liane cerf. Jardin Pamplemousse. Île Maurice.
Liane cerf. Jardin Pamplemousse. Île Maurice.

Liane cerf. Jardin Pamplemousse. Île Maurice.

Nénufars (nymphaea nouchali). Jardin Pamplemousse. Île Maurice.
Nénufars (nymphaea nouchali). Jardin Pamplemousse. Île Maurice.Nénufars (nymphaea nouchali). Jardin Pamplemousse. Île Maurice.
Nénufars (nymphaea nouchali). Jardin Pamplemousse. Île Maurice.

Nénufars (nymphaea nouchali). Jardin Pamplemousse. Île Maurice.

Lotus sacré. Jardin Pamplemousse. Île Maurice.
Lotus sacré. Jardin Pamplemousse. Île Maurice.Lotus sacré. Jardin Pamplemousse. Île Maurice.
Lotus sacré. Jardin Pamplemousse. Île Maurice.Lotus sacré. Jardin Pamplemousse. Île Maurice.

Lotus sacré. Jardin Pamplemousse. Île Maurice.

J’ai été très étonnée de lire la charte des hôtels ressort de l’ile Maurice vis à vis de l’environnement. Je vous ai copié le texte. Vous pouvez me dire ce que vous en pensez  

 

VIABILITÉ ENVIRONNEMENTALE

Beachcomber mène depuis plus de 25 ans une politique d’entreprise citoyenne soucieuse de protéger et de développer son environnement naturel et social. En matière d’environnement, nos principales thématiques sont l’énergie, l’eau, la gestion des déchets, et la biodiversité. Sur le plan social, nous visons l’insertion socio-économique des groupes vulnérables (jeunes, artisans) et le développement communautaire dans les régions d’implantation de nos hôtels et de notre siège social.

 

Cette démarche devrait être consacrée fin 2017 par l’obtention de la certification EarthCheck. Nous avons déjà mis en place sur une base pilote ce système de management environnemental et social – le plus utilisé dans le secteur du tourisme et du voyage – au Paradis Beachcomber Golf Resort & Spa et au Dinarobin Beachcomber Golf Resort & Spa, ainsi qu’au siège social. Il sera ensuite étendu à tous les hôtels du groupe.

Une stratégie primordiale pour atteindre cet objectif est d’éduquer et de sensibiliser tous les employés, ainsi que les clients, à l’impact de leur comportement sur les projets environnementaux et sociaux du groupe.

La démarche éco-citoyenne de Beachcomber est d’autant plus importante que la gestion et l’utilisation raisonnée des ressources naturelles et des sources d’énergie sont devenues un enjeu mondial dans la lutte contre le réchauffement climatique, qui affecte toute la planète et en particulier les petits États insulaires en développement (PEID) comme Maurice.

Beachcomber l’a compris très tôt, à une époque où ces questions n’étaient ni d’actualité ni une priorité. Dès les années 1980 et 1990, nous avons été l’un des premiers groupes mauriciens à mettre en place des systèmes et technologies destinés à promouvoir les bonnes pratiques en matière d’économie d’énergie et des ressources naturelles, notamment l’eau, avec l’installation de stations de traitement des eaux usées et l’utilisation de groupes d’eau glacée centraux pour la climatisation. Ces économies permettent également une diminution significative des coûts, puisqu’il est connu que les hôtels sont de très gros consommateurs d’eau et d’électricité.

L’énergie

Aujourd’hui plus que jamais, l’objectif est de réduire autant que possible l’empreinte énergétique, d’améliorer la qualité de l’air et de privilégier à terme les sources d’énergies renouvelables aux énergies fossiles.

Les hôtels Beachcomber réalisent déjà de très bonnes performances énergétiques, comme l’indique leur consommation d’électricité annuelle de 164,12 kWh/m².

Maîtriser la consommation énergétique

Les hôtels sont, par définition, énergivores en termes de climatisation et d’éclairage. Les efforts se concentrent par conséquent sur la maîtrise et la réduction de l’utilisation de l’énergie dans nos établissements, afin de réduire l’impact sur l’environnement et sur la facture énergétique. Actuellement, ces derniers consomment en moyenne 164,12 kWh/m² par an par rapport à une moyenne de 261,74 kWh/m² par an aux États-Unis, selon une étude de l’université de Cornell. Nous utilisons ces indices comme Benchmark de notre performance énergétique.

Ainsi, le groupe a lancé en 2008 un programme de remplacement progressif des groupes de production d’eau glacée dans ses hôtels. Celui-ci a débuté au Victoria Beachcomber Resort & Spa en 2010 avec l’installation de machines à haute efficacité énergétique. Le projet  a nécessité des investissements de plus de Rs 97,6 millions et a généré les économies suivantes :

  • 11 489 742kWh d’électricité en moins par rapport aux systèmes classiques
  • 9 904 tonnes métriques de CO2 non rejetées dans l’atmosphère

Cette nouvelle génération d’équipements contribue non seulement à l’amélioration du rendement énergétique global, mais aussi à la réduction de la facture d’électricité : à titre d’exemple, ces nouveaux refroidisseurs ont généré des économies annuelles de Rs 9,8 millions uniquement au Trou aux Biches Beachcomber Golf Resort & Spa.

L’utilisation de luminaires à basse consommation énergétique et d’ampoules à LED s’est généralisée dans tous nos établissements. Cela a permis de réduire de plus de 80 % la consommation électrique liée à l’éclairage et d’économiser de l’énergie sur la climatisation. Les ampoules à LED ont en effet une durée de vie moyenne de 30 000 heures et émettent très peu de chaleur par rapport aux ampoules halogènes ou à incandescence.

Par exemple, l’éclairage du Trou aux Biches est composé à 80 % de LED depuis 2010.

De la même manière, l’installation dès 2012 de détecteurs d’occupation et d’éclairage dans nos chambres d’hôtels a permis une économie globale de 30 % sur les coûts de climatisation, qui représentent en moyenne 45 % du coût total de l’énergie d’un hôtel. Cette technologie a été installée au siège avec la même efficacité.

La mise en place d’un système de récupération de la chaleur fatale des compresseurs des chambres froides qui permet la production d’eau chaude dans la plupart de nos établissements a également eu un excellent retour sur investissement et un impact considérable sur les émissions de dioxyde de carbone. Cette eau est ensuite utilisée dans les cuisines comme sous-produit de la réfrigération, ce qui évite de consommer un volume de combustible fossile équivalent pour la produire.

Parmi les autres mesures figurent l’utilisation d’un système de délestage électrique, qui limite l’utilisation de l'électricité à tout moment selon un point de réglage prédéterminé, évitant ainsi des pics onéreux. Il permet de mieux gérer l’électricité tout en assurant le bon fonctionnement de nos établissements. Installé depuis 2005 dans la cuisine principale du Victoria, puis dans celles de Plaisance Catering et du Trou aux Biches, ce système a apporté d'excellents résultats. Il est maintenant également déployé sur tout le Shandrani Resort & Spa.

L’utilisation extensive de la variation de vitesse associée à des systèmes de contrôle de plus en plus pointus a permis des économies conséquentes d’électricité et d’eau ces dernières années. Son utilisation s’étend aujourd’hui à des domaines aussi variés que le contrôle de capacité sur les compresseurs des chambres froides, le contrôle de pression sur les pompes d’eau potable et les pompes de distribution d’eau glacée, le contrôle des ventilateurs d’extraction sur les hottes de cuisine et le contrôle du taux d’oxygène dissous dans les stations de traitement d’eaux usées. Ces technologies vont peu à peu être étendues à tous les hôtels du groupe.

Enfin, la conversion des chaudières diesel au gaz de pétrole liquéfié (GPL), en partenariat avec Total, devrait à terme avoir des effets positifs sur l'environnement, le GPL étant une alternative bien plus propre.

Investir dans l’énergie solaire

Beachcomber affiche une réelle volonté d’investir dans le solaire. L’objectif à terme est de remplacer les chaudières à eau chaude alimentées en combustibles fossiles par des systèmes solaires thermiques afin de réaliser des économies d’énergie appréciables.

Le Mauricia a été le premier hôtel mauricien à avoir recours à un tel système en 2008. Aujourd’hui, le Royal Palm, le Paradis, le Dinarobin, le Trou aux Biches, le Sainte Anne Resort & Spa et le Royal Palm Marrakech se sont équipés de systèmes similaires.

Beachcomber est actuellement propriétaire du plus grand champ de panneaux solaires thermiques de l’océan Indien avec une surface totale de plus de 3,500 m². Ces investissements permettent de produire de l’eau chaude pour les clients gratuitement en été et à très bas coûts pendant le reste de l’année.

L’installation de panneaux solaires pour la production d’eau chaude sanitaire nous a fait économiser depuis 2007 :

  • 1 040 tonnes métriques de CO2 non rejetées dans l’atmosphère
  • 1 392,47 tonnes métriques de GPL non brûlées
  • 331 230 litres de diesel non brûlés

Des études ont été menées pour l’installation de 6 000 panneaux photovoltaïques sur les toits de nos hôtels, représentant une capacité totale de 1 MW et une capacité de production annuelle estimée de 1 447 500 kWh.

Des demandes de permis d’installation ont été récemment soumises au Central Electricity Board. Une installation progressive devrait débuter pendant la seconde moitié de 2016.

Economiser l’eau

Dans une île, les ressources en eau ne sont pas inépuisables. Consciente de la nécessité de les préserver et du fait que les hôtels en sont de grands consommateurs, Beachcomber a depuis longtemps pris un certain nombre de mesures concrètes pour remédier à la situation.

Recycler les eaux usées

Chaque hôtel a sa propre station de traitement des eaux usées. À titre d’exemple, celle que se partagent le Paradis et le Dinarobin sur la Péninsule du Morne permet d’assainir 60 % du volume total d’eaux usées par jour, représentant entre 450 et 600 m³. Cette eau sert à l’irrigation des jardins et du parcours de golf 18 trous. Le même principe est appliqué dans tous les hôtels du groupe. L’installation de stations de traitement des eaux usées et la réutilisation de l’eau traitée pour l’irrigation et le lavage nous évitent la consommation de 448 950 m³ d’eau par an.

Minimiser la consommation

Les robinets et douches de tous les hôtels du groupe sont équipés de régulateurs de débit et d’aérateurs, ce qui permet une diminution de 50 % de la consommation d’eau sans affecter le confort des clients. Le groupe a aussi initié une politique de sensibilisation de la clientèle à la rareté de l’eau et à son bon usage en plaçant des autocollants et des fiches d’information dans les chambres des hôtels.

L’installation de contrôleurs de la qualité de l’eau dans les piscines a contribué à réduire le volume d’eau utilisé pour le lavage des filtres, mais aussi à limiter la consommation de chlore et d’acide. Les piscines sont, de ce fait, beaucoup plus saines pour les clients, avec une exploitation plus économique.

Dessaler l’eau de mer

Il est aussi un fait de plus en plus palpable que la situation de l’eau à l’île Maurice ne va pas s’améliorer compte tenu du nombre croissant d’utilisateurs et d’une unique source d’approvisionnement, la pluie. Le stress hydrique va augmenter dans les années qui viennent et affectera directement les hôtels. D’où la nécessiter de chercher des solutions alternatives, dont le dessalement de l’eau de mer, une technique de plus en plus utilisée dans le monde, notamment dans les zones côtières.

Dès 2002, Beachcomber a investi dans une unité de dessalement à Sainte Anne, aux Seychelles . Une nouvelle unité d’une capacité journalière de 300 m³ a été installée quelques années plus tard.

À l’île Maurice, une première station de dessalement a été construite sur la Péninsule du Morne en 2007. Forte d’une capacité de production de 800 m³ par jour, celle-ci couvre tous les besoins en eau du Dinarobin et du Paradis. Près de 650 m³ d’eau sont utilisés à des fins domestiques et pour la consommation, tandis que 150 m³ concernent l’irrigation des jardins et du parcours de golf.

La capacité de dessalement sur la Péninsule du Morne est désormais de 1 600 m³ par jour, avec un accent particulier sur l’irrigation du golf. Enfin, le Trou aux Biches est aussi équipé d’une unité de dessalement depuis 2011, qui le rend autosuffisant à 60 %. Les stations de dessalement d’eau de mer au Paradis, au Dinarobin et au Trou aux Biches nous évitent de puiser 638 750 m³ d’eau par an du réseau national.

Pour réduire la pression exercée sur la fourniture d’eau potable à la population, il faudra probablement, dans un futur proche, équiper tous nos hôtels de stations de dessalement. Ce sont de gros investissements à prévoir, mais ils permettent de fournir de l’eau de très bonne qualité aux clients.

Gérer les déchets

Un système de gestion des déchets a été mis en place au Paradis et au Dinarobin, en collaboration avec la société sud-africaine Don’t Waste. Ces deux hôtels ont ainsi optimisé leur processus de collecte des déchets, tout en effectuant un tri à la source et une distribution optimale des matières récupérables vers des sous-traitants recycleurs. Le déchiquetage des déchets verts sur place réduit leur volume de plus de la moitié et donc, le nombre de camions nécessaires à leur enlèvement.

Les bénéfices de ce partenariat sont à la fois directs – diminution du coût global de l’enlèvement des déchets, traçabilité des matières recyclables, diminution du trafic des camions dans les deux hôtels – et indirects : impact sur les émissions carbone grâce à la diminution conséquente du nombre de trajets effectués par les camions, amélioration de l’image des deux hôtels au travers d’une politique de recyclage claire et bien définie.

Le succès de ce projet pilote est tel que nous envisageons, avec Don’t Waste, de l’étendre aux autres hôtels du groupe.

Préserver la biodiversité

Les hôtels Beachcomber cherchent autant que possible de planter des espèces endémiques dans les jardins des hôtels, ce qui contribue à préserver la biodiversité végétale, mais aussi animale en maintenant un habitat propice aux animaux indigènes. Certains hôtels ont aussi le projet de réintroduire des espèces endémiques dans certaines parties de leurs jardins et d’utiliser ces espaces pour des activités d’écotourisme.

La certification EarthCheck garantira aussi un contrôle de l’utilisation des pesticides, ce qui aura un effet bénéfique sur la biodiversité en minimisant l’impact de ces produits chimiques sur les espèces indigènes.

 

Rédigé par Design Kati O by Mademoiselle Kati O.

Publié dans #Les VOYAGES de Mademoiselle Kati O.

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